Sauvons les dauphins
Comme je l’évoquais l’autre jour dans mes passionnantes révélations, à l’époque où j’étais encore jeune et innocente, je tenais un « Cahier de Dauphins ». Passionnée, je récoltais toutes les informations que je trouvais sur les dauphins (dans les livres, les journaux, l’Encyclopédie Encarta 97 puisqu’Internet n’existait pas jadis) puis découpais, dessinais, écrivais, collais tout ce qui se rapportait aux dauphins. Une vraie passion je vous dis !
Sauf que ça, c’était bien avant le drame…Oui, c’est bel et bien d’un drame dont je vais vous parler aujourd’hui. J’ai découvert en navigant sur la toile, un article qui a tout de suite attiré mon attention. Le titre sanguinaire étant : « 23 000 dauphins massacrés au Japon ».
En lisant l’article, voilà ce que j’ai découvert :
Tout d’abord, une minorité de pêcheurs Japonais, pour se remplir les poches, capturent les plus beaux dauphins pour les vendre à des delphinariums du monde entier (Un dauphin destiné aux parcs aquatiques se revend jusqu'à 150 000 $ !) et massacrent les autres dauphins pour vendre leur viande (Un dauphin mort rapporte ainsi 600 $). Ils sont massacrés dans des conditions atroces, avant d'être dépecés, pesés et emballés pour finir sur les étales des marchés, dans les restaurants et même, jusqu'à il y a peu, dans les cantines scolaires de la ville...
Les dauphins ne sont pas tués instantanément ni de manière humaine : ils sont extirpés de l’eau, tirés sur le macadam, puis égorgés vifs – leur agonie se prolongeant souvent de longues minutes.
L'eau rouge sang de la baie de Taiji, lieu des massacres annuels.
J’insiste sur « minorité » de Japonais car ces crimes sont commis secrètement et la grande majorité des Japonais ne sont pas au courant de ces massacres. Ils sont eux-mêmes victimes des pratiques de quelques groupes de pêcheurs en consommant, sans le savoir, de la viande de dauphin contaminée par le mercure.
Jusqu'à la sortie du documentaire The Cove (Oscar du Meilleur Documentaire 2010), les médias nippons pratiquaient un black-out médiatique complet sur cette activité.
Richard O’Barry (photo ci-contre), après avoir été le dresseur de Flipper, a décidé de consacrer sa vie au militantisme anti-captivité et il est aujourd’hui l’un des défenseurs les plus actifs de la libération des dauphins en particulier dans la baie de Taji.
Selon lui, l’idée principale de cette lutte est de faire éclater le scandale au grand jour et de compter sur la pression internationale sur le gouvernement japonais. Une vidéo de 9 heures a été tournée et un DVD de 30 minutes a été créé, envoyé à la BBC, CNN, TF1 et France 2, ainsi qu’à tous les journaux et télévisions possibles. C’est le genre de publicité dont le gouvernement japonais ne veut pas.
Tout d'abord, vous trouverez une mine d'informations sur le site : http://www.blog-les-dauphins.com régulièrement mis à jour sur les actions en cours. Vous pouvez vous abonner à leur newsletter pour rester informé.
Une fois renseigné sur ce site, n'hésitez pas à en parler autour de vous ! Tous les moyens de communication sont les bienvenus (facebook, twitter, blog, sites....). Ciblez aussi et surtout vos amis/contacts au Japon, ce sont eux qui peuvent agir en refusant de consommer de la viande de dauphin.
Ensuite, vous pouvez également apporter votre soutiens à Ric O'Barry en rejoignant sa cause The Cove sur Facebook, en invitant vos amis et en signant sa pétition. Vous pourrez également faire un don si vous le souhaitez.
Enfin, en parlant de don, Sandra Guyomard, Présidente de Réseau Cétacés, organise, jusqu'au mois de Septembre, une opération intitulée "23000 dauphins massacrés… 1€ pour faire la différence !”. Cliquez ici pour participer à l'opération. La vidéo ci-dessous vous donnera plus de détails.